La LGV Poitiers-Limoges déclarée d’utilité publique

NdPN : voilà des années que nous dénonçons le projet de ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges, socialement et écologiquement nuisible, enterré un jour par une large opposition, pour être ressuscité le lendemain. Certains gouvernants ne sont décidément jamais à court d’acharnement pour signer des partenariats public-privé avec les multinationales du béton. Ces élus sont allés jusqu’à solliciter le fait du prince, en l’occurrence le président de la République lui-même, pour court-circuiter les oppositions. Ils en rêvaient, c’est désormais fait : malgré l’avis négatif du conseil d’Etat et le rapport défavorable de la Cour des comptes (qui juge « son coût devenu non soutenable »), ce grand projet « inutile » (apparemment pas pour tous les portefeuilles) et très contesté vient d’être déclaré d’utilité publique ce samedi et publié au J.O. ce jour même, un jour avant la date limite. C’est sans doute cela, la « démocratie ». Ce qui aurait dû susciter un tollé ne suscite étrangement dans la presse qu’un discret écho. Il faut dire que cette déclaration tombe, miracle du calendrier, alors que les flics occupent tous les lieux publics lourdement armés et que tous les médias repassent en boucle et à saturation l’hymne hypocrite de l’unité républicaine, avec en chefs d’orchestre ces mêmes élus se gargarisant de « démocratie » à chaque phrase. Il y en a qui, au milieu du « recueillement de la nation », ne perdent pas le nord de l’intérêt capitaliste (pardon, « public ») ! Il va manifestement falloir bien plus que des recours juridiques pour renvoyer ce projet dans les cordes, face à des gouvernants apparemment décidés à passer en force, et intensifier la lutte contre ce saccage planifié. ZAD partout.

La LGV Poitiers-Limoges déclarée d’utilité publique

La déclaration d’utilité publique (Décret n° 2015-18 du 10 janvier 2015) concernant la LGV Poitiers-Limoges, entre Iteuil (Vienne) et Le Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne), vient d’être publiée au Journal officiel et qualifie d’urgents les travaux nécessaires à la LGV (info France 3). Cela, malgré l’avis négatif rendu par le conseil d’Etat ces dernières semaines. Ce dernier remettait en cause l’utilité publique de cette ligne à grande vitesse insistant sur une mauvaise rentabilité du projet. La LGV verra-t-elle pour autant le jour? Pas évident. Les opposants au projet peuvent à nouveau déposer un recours devant le conseil d’Etat.

Nouvelle République, 11 janvier 2015

Mise à jour 12 janvier :

La LGV Poitiers-Limoges déclarée d’utilité publique… malgré tout

L’avis négatif du Conseil d’État n’a pas empêché la publication samedi au Journal officiel d’une DUP pour la LGV Poitiers-Limoges.

La déclaration d’utilité publique (DUP) concernant la LGV Poitiers-Limoges, entre Iteuil et Le Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne), a été publiée le 10 janvier au Journal officiel. Le Premier ministre Manuel Valls et la ministre de l’Écologie Ségolène Royal ont signé ce décret « déclarant d’utilité publique et urgent les travaux nécessaires à la réalisation de la ligne à grande vitesse Poitiers-Limoges ».

Cela, malgré l’avis négatif rendu par le Conseil d’État ces dernières semaines. Ce dernier remettait alors en cause l’utilité publique de cette ligne à grande vitesse insistant sur une mauvaise rentabilité du projet.

«  Juste pour faire plaisir aux caciques du Limousin  »

Un coup de massue pour les opposants dans la Vienne, à l’image de la réaction de Nicolas Bourmeyster, président du collectif Non à la LGV Poitiers-Limoges. « Franchement, c’est une surprise. Je ne pensais pas que le gouvernement aurait l’audace de prononcer cette DUP. Surtout dans les circonstances que connaît notre pays. Qui a envie en ce moment de s’occuper de choses aussi stupides ? »
Pourtant, rien de plus officiel que le Journal officiel… Comment expliquer ce revirement ?
Nicolas Bourmeyster ne décolère pas : « Je ne comprends pas. le Conseil d’État a dit que ce projet n’était pas souhaitable, la Cour des comptes l’estime sans intérêt, on a eu des commissions parlementaires qui ont tiré la sonnette d’alarme… Même la SNCF n’en veut pas ! Et là, par le fait du prince, cette DUP arrive au moment où tout le monde regarde ailleurs. Ils nous parlent du courage des caricaturistes mais eux n’ont aucun courage politique. On est juste en train de faire plaisir à des caciques du Limousin, à quelques semaines des départementales. »
Reste que la DUP est publiée. La LGV verra-t-elle pour autant le jour ? Pas évident. Les opposants au projet peuvent à nouveau déposer un recours devant le Conseil d’État. « Et je ne vois pas le Conseil d’État se contredire… complète l’opposant. Ce qui m’attriste le plus, c’est qu’avec cette DUP, les biens des personnes proches du tracé perdent la moitié de leur valeur ! Parce qu’en attendant la vie continue, les gens ont besoin de déménager, de vendre leur maison… Ça c’est vraiment lamentable. D’autant qu’ils savent très bien qu’ils ne trouveront jamais l’argent pour financer cette LGV. Il faut 2,5 milliards d’euros ! On rêve… »

Delphine Noyon, Nouvelle République, 12 janvier 2015

Contre l’hypocrisie de l’unité nationale : lutte de classe !

Contre l’hypocrisie de l’unité nationale : lutte de classe !

Le 7 janvier 2015, douze personnes ont été assassinées lors d’une attaque armée au siège du journal Charlie Hebdo. Parmi elles, des dessinateurs et chroniqueur.euse.s de l’hebdomadaire : Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, Oncle Bernard, Honoré, Elsa Cayat. Certains avaient pu apporter à plusieurs reprises leur soutien à des organisations anarchistes, notamment lors d’événements culturels. Mais nous voudrions aussi mentionner ici les noms des autres victimes, dont les médias parlent moins : Mustapha Ourrad (correcteur du journal), Frédéric Boisseau (agent d’entretien de la Sodexo), et Michel Renaud (fondateur du Rendez-vous du carnet de voyage de Clermont-Ferrand). Par ailleurs, deux policiers ont été tués, Franck Brinsolaro (chargé de la protection de Charb, le directeur du journal) et Ahmed Merabet (policier du XIème arrondissement de Paris). On compte aussi onze blessé.e.s, dont quatre dans un état grave, à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Charlie Hebdo, nous tenons à le préciser, est un journal dont nous n’apprécions guère certaines positions. Nous sommes en désaccord avec son imagerie sexiste et parfois classiste, sa stigmatisation quasi obsessionnelle des musulman.e.s comme fonds de commerce, sa défense de la théorie du « choc des civilisations »… le tout sous couvert de subversion au ton pseudo-libertaire, et sous l’argument d’une « liberté d’expression » comprise à la sauce libérale. Ce journal a sans doute contribué à la montée du climat islamophobe en général, et « décomplexé » la parole islamophobe à gauche. Nous renvoyons aux critiques formulées par Olivier Cyran dans Article XI. (1)

Pour autant, ce massacre n’est aucunement justifiable. Selon nous, on ne combat pas des idées et on n’assume pas la conflictualité par des éxécutions sommaires. Nous déplorons ces assassinats au même titre que nous déplorons tous les assassinats directs et indirects perpetrés par les tenants de la domination à travers le monde. Néanmoins, ce massacre a un impact médiatique énorme et ne sera pas sans conséquences, et nous jugeons nécessaire d’exprimer ici notre point de vue.

Depuis près de neuf ans, l’hebdomadaire était menacé pour ses prises de position sur l’islam : locaux incendiés en 2011, directeur menacé de mort et vivant sous protection policière. Ce massacre pourrait donc, selon toute vraisemblance, relever de l’obscurantisme religieux, bien que cela n’ait rien de certain. Toujours est-il que sa conséquence est de renforcer la division entre les prolétaires.

Celles et ceux qui risquent de subir en premier lieu les conséquences de cette attaque, sont les musulman.e.s de France. Bien que n’ayant évidemment rien à voir avec ce massacre, ils et elles sont déjà ciblé.e.s par l’injonction odieuse, en forme de chantage, de « prendre position publiquement » (voir Ivan Rioufol à Rokhaya Diallo). Cette injonction les stigmatise comme catégorie sociale « à part ». Se « désolidariser » publiquement, c’est donner de l’eau au moulin de la stigmatisation qui leur est imposée depuis trop longtemps. Ne pas le faire, c’est encourir les suspicions de sympathie pour cet acte horrible. « Adhésion » contrainte à la « cause nationale » d’un Etat aux politiques colonialistes et racistes, ou risque de marginalisation accrue, voire de criminalisation : nous n’appelons pas ça une « prise de position » mais un non-choix, un chantage. Les musulman.e.s n’ont pas à se voir contraint.e.s de se justifier de leurs croyances ni de se « désolidariser » d’un massacre injustifiable.

Cette attaque offre par ailleurs, dans le confusionnisme idéologique ambiant, un boulevard à l’extrême-droite, qui en profite déjà pour renforcer sa tactique d’alibi « républicain » en défendant les morts d’un journal qui (rappelons-le) s’opposait à elle. Les agressions islamophobes et racistes se sont multipliées dès le 7 janvier. Plusieurs mosquées ont été attaquées : explosion contre un kebab voisin d’une mosquée à Villefranche-sur-Saône (69), tirs et explosion d’une grenade à plâtre contre une mosquée au Mans, tirs contre la salle de prière musulmane à Port-la-Nouvelle (11). A Poitiers, un tag raciste a été inscrit sur la mosquée dont le toit avait déjà été occupé par les fachos de Génération identitaire en octobre 2012 (2). Le groupe local des identitaires, qui orne désormais sa page facebook d’un subtil « Je suis Charlie Martel », a chié dès le 7 janvier un communiqué immonde amalgamant tous les musulman.e.s avec le massacre à Charlie Hebdo, affirmant qu’il serait impossible de vivre avec des musulman.e.s., après avoir collé des stickers « contre l’immigration-islamisation » sur fond de mosquée de Poitiers, avec une bannière haineuse rappelant « 732 ». Hélas, ces « identitaires » ouvertement racistes ne sont pas les seuls charognards de la récupération politicienne de l’émotion.

Les institutionnels qui traquent les migrants « clandestins », stigmatisent les femmes voilées, assignent les individus à des identités cloisonnées et cautionnent des guerres colonialistes et impérialistes, appellent maintenant à « l’union sacrée », à la « vigilance face aux menaces » et au « rassemblement autour des valeurs républicaines ». Il s’agirait de nous regrouper tou.te.s autour de la farce de la démocratie bourgeoise. Quant à la prétendue « laïcité » dont on se pare pour stigmatiser les musulman.e.s, elle instaure comme religion suprême la dépossession étatique et capitaliste des prolétaires. Il s’agirait enfin et surtout de défendre la fameuse « liberté d’expression » que l’Etat passe son temps à bafouer en poursuivant pour « outrage » des militant.e.s. ici, et en donnant des armes aux dictatures ailleurs. Cette « liberté d’expression » à géométrie variable, qui censure un Dieudonné antisémite tout en assurant ainsi sa promotion médiatique, mais complaisante avec les immondices racistes et fascisantes du pseudo-rebelle Zemmour ou les fictions islamophobes délirantes du dernier Houellebecq.

Il s’agit de nous faire croire au mythe d’un modèle français du « bien-vivre-ensemble », rideau de fumée sur la domination sociale et le racisme structurel à l’oeuvre en France. Pour nous, il n’y a pas d’unité « républicaine » possible avec des dirigeant.e.s aux indignations sélectives, dont le job est de diviser au quotidien les opprimé.e.s en étouffant ou en dévoyant les colères populaires. Ces acteurs et actrices du capitalisme et de la misère, perpétuant une politique raciste, colonialiste et impérialiste, portent une lourde responsabilité dans le développement de la fascisation sociale. Le PS notamment, dans sa soif de pouvoir, s’est evertué à démolir toute opposition révolutionnaire chez les prolos, ouvrant ainsi un boulevard à la fange réactionnaire, confusionniste et complotiste. Tou.te.s ces dirigeant.e.s vont sans doute, une fois de plus, profiter de l’émotion légitime et arguer de la menace terroriste pour aggraver encore l’arsenal juridique répressif contre les classes dominées et les militant.e.s politiques et sociaux. Le plan Vigipirate a immédiatement été élevé à son niveau maximum dans toute l’Ile-de-France, renforçant le climat policier et interdisant théoriquement tout rassemblement.

L’attaque meurtrière du 7 janvier va alimenter la gangrène xénophobe et raciste et le discours de « choc des civilisations », diffusés par les institutions politiques, économiques et médiatiques qui nous oppriment au quotidien et pourrissent nos perspectives sociales. En ce qui nous concerne, notre détermination est d’autant plus forte à lutter pied à pied, sans aucune complaisance ni hypocrisie, contre les ennemis objectifs et communs de tou.te.s les prolétaires et de l’émancipation sociale.

Pavillon Noir, 8 janvier 2015

(1) http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous

(2) Le recteur de la mosquée de Poitiers a appelé à un rassemblement vendredi 9 à 13h30, rue de la Vincenderie à Buxerolles.

 

[Poitiers] Rassemblements ce jeudi contre la vente de l’ancien théâtre

L’ancien théâtre revient sur le devant de la scène

Le dossier de la régularité de la vente de l’ancien théâtre est examiné jeudi matin par le tribunal administratif. Le collectif de défense appelle à manifester.

C’est devenu un feuilleton. Ce qui au départ ressemblait à un dossier parmi d’autres est devenu au fil des mois un réel sujet de discorde entre le maire PS et son opposition (Verts et extrême gauche), des étudiants, des artistes, des défenseurs du patrimoine… Depuis deux ans, à coups de manifestations, happennings divers, signatures de pétition (*) et distribution de tracts, certains n’ont cessé de s’opposer à la vente partielle d’un bâtiment inauguré en 1954, reconstruit sur le lieu historique de l’ancien théâtre, œuvre de l’architecte Edouard Lardillier, spécialiste de la construction de cinémas et théâtres en France dans la première moitié du vingtième siècle.

Officialisée par une décision du conseil municipal du 23 septembre 2013, la vente de l’ancien théâtre a été fixée à 510.000 €. La Ville doit conserver une partie du bâtiment pour y créer sur 380 m2, fin 2015, « un lieu dévolu aux arts visuels », le reste étant occupé par des commerces, bureaux et logements.

«  Marier patrimoine, culture et commerce  »

Le maire Alain Claeys, en première ligne sur ce dossier, n’a cessé de répéter ces derniers mois que « Patrimoine, culture et commerce, c’est un bon mariage. Et cession ne veut pas dire abandon ».
Position intenable aux yeux d’un collectif qui stigmatise un dossier monté « sans véritable concertation, le dérisoire de la somme demandée aux promoteurs, l’opacité de l’appel à projets, les manquements à la procédure… »
Dans ce contexte, les choses ne pouvaient qu’aboutir… Devant une juridiction. Jeudi matin, c’est la justice administrative, saisie par le collectif de défense, qui devra trancher sur la validité de la délibération autorisant la vente de l’ancien théâtre.
Le rapporteur public ne fera connaître sa décision définitive que sous quinzaine mais ses conclusions donneront déjà de précieuses indications.
Quoi qu’il en soit, les opposants ont déjà prévenu. Si la décision du tribunal leur est favorable, disent-il, le maire devra « ouvrir la concertation ».
Si elle leur était défavorable, ils se réserveraient alors le droit d’attaquer un permis de construire qui contredit selon eux les règlements du secteur sauvegardé. Vous avez dit feuilleton ?

(*) Celle-ci aurait déjà recueilli 7.000 signatures.

repères

> Le collectif de défense de l’ancien théâtre organise deux rendez-vous pour la journée de jeudi.
>  Le premier à 10 h devant le tribunal administratif (15 rue de Blossac) à l’heure où sera examinée la requête en annulation de vente.
> Un second rassemblement est prévu à 17 h devant l’hôtel de ville. Le collectif entend y célébrer les 60 ans de l’œuvre d’Édouard Lardillier avec bougies, galettes et chocolat chaud « pour souhaiter une longue vie de salle de spectacle à un édifice qui doit rester dans le domaine public ».

Jean-Michel Gouin, Nouvelle République, 6 janvier 2015
Mise à jour :
Les opposants à l’ancien théâtre de Poitiers ont pris la décision ce jeudi matin d’annuler le rassemblement qu’ils souhaitaient organiser à 17 h place Leclerc devant l’ancien théâtre. Une décision prise pour ne pas interférer avec les rassemblements qui s’organisent à la suite du massacre des journalistes de Charlie Hebdo. Le rendez-vous est reporté au 22 janvier, date à laquelle le tribunal administratif de Poitiers rendra sa décision sur l’ancien théâtre.
Nouvelle République, 8 janvier 2015
.482 m2 comme le dit la Ville ou 2.500 m2 comme le disent les opposants à la vente de l’ancien théâtre? Par ce qu’il y a incertitude sur la surface, le rapporteur public a proposé ce jeudi matin que le tribunal administratif annule «partiellement» la délibération du conseil municipal de Poitiers en date du 23 septembre 2013 qui actait la vente d’une partie de l’ancien théâtre. Tous les autres arguments des opposants à la cession ont été recalés. Mais la question de la surface est suffisante, en tout cas dans les conclusions du rapporteur public, pour que le compromis de vente signé entre le maire et l’opérateur privé soit remis en question. Le tribunal rendra sa décision le 22 janvier prochain. Plus d’informations demain dans la Nouvelle République.
Nouvelle République, 8 janvier 2015

[Poitiers] 7 janvier : repaire-débat sur le salaire/revenu universel

Repaire de là-bas si j’y suis : Partageons le gâteau !

Mercredi 7 janvier 20h

Doit-on donner à tous, un revenu, sans aucune condition ? Un revenu suffisant pour survivre ou pour vivre ?

L’emploi nuit-il au travail ? Partager les miettes, le pain, ou toute la boulangerie ?

Venez en débattre joyeusement le mercredi 7 janvier à 20 h au bar le Plan B !

Reçu par mail

[ZAD partout] La gazette de Gouzy

NdPN : une petite BD à diffuser sans retenue. Par ailleurs, pour info, occupation de zadistes près de l’incinérateur d’Echillais (17), avec un reportage vidéo.

À tous les amoureux des ZAD,

À tou-te-s celles et ceux qui y voient de l’espoir,

À tou-te-s celles et ceux qui aimeraient les voir fleurir ici et partout,

À tou-te-s celles et ceux que cela interpelle…

Le Collectif de la « Gazette de Gouzy » vient de sortir un numéro spécial « barrage de Sivens » dédié à la mort de Rémi. Ce numéro est un hommage aux solidarités et aux expérimentations des ZAD et à l’espoir qu’elles portent ! La question des « Grands Projets Inutiles et Imposés » (GPII) y est également abordée.

Il s’agit du troisième numéro d’une gazette mensuelle et gratuite de bande dessinée dont le mot d’ordre est : « Réflexion, Expérimentations et Luttes sociales ». Notre gazette est diffusée sur internet (via notre site web) et commence à l’être en papier sur Tours (37) et Poitiers (86). Nous comptons progressivement étendre sa diffusion.

Si vous le souhaitez vous pouvez imprimer ce numéro et le diffuser autour de vous, relayer l’information sur sa sortie, nous contacter pour nous dire ce que vous en avez pensé ou si vous avez aimé… Tout coup de main est le bienvenu ! Laissons libre cours à notre imagination !

Les fichiers à lire et imprimer sont sur cette page :

http://gouzy.darkentworld.fr/art-88-La-Gazette-de-Gouzy-Janvier-2015

Très bonne lecture !

ZADistement,

Le Collectif de la Gazette de Gouzy.

Site web : http://gouzy.darkentworld.fr/

Email : ✉gouzy@darkentworld.fr

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